jeudi 6 mars 2014

La Période Éruptive Contemporaine

Le 20 mars 1980, le mont Saint Helens fut le théâtre d'un tremblement de terre d'une magnitude 4,2 sur l'échelle de Richter. Des vapeurs s'échappèrent dès le 27 mars. À la fin du mois d'avril, le côté nord de la montagne commença à se tomber. Un second tremblement de magnitude 5,1 commença le 18 mai à 8h32 sans signe précurseur. Celui-ci endommagea fortement le flanc nord du volcan en créant un éboulement gigantesque. Les matières volcaniques sous pression à l'intérieur du mont Saint Helens se libérèrent en une énorme coulée pyroclastique qui recouvrit la végétation et les habitations sur 600 km2 L'éruption fut classée en force 5 en indice d'explosivité volcanique.

La destruction du flanc créa des lahars (coulée de boue) composés de glaces, de neiges et d'eau. Les lahars s'écoulèrent sur plusieurs kilomètres le long des rivières Toutle et Cowlitz en détruisant des ponts et des camps de bûcherons. Un total d'environ 3 km3de matière fut ainsi transporté jusqu'à 27 kilomètres du volcan.

Pendant plus de neuf heures, un énorme panache de cendres assombrit le ciel en grimpant à une hauteur comprise entre 20 et 27 kilomètres d'altitudes. Le panache se déplaça vers l'est à une vitesse moyenne de 95 km/h en atteignant l’État de l'Idaho à midi.

Aux environ de 17h30, le panache diminua en taille et le nombre d'explosion diminua les jours suivants. L'énergie dégagée équivalait à 350 mégatonnes de TNT ce qui est semblable à 27 000 bombes atomiques d'Hiroshima. Le volcan rejeta au total 2,9 km3 de matières sans compter les matières déplacées lors du glissement de terrain. La hauteur du volcan chuta de 400 mètres et un cratère de 3,2 kilomètres de diamètre pour 800 mètres de profondeur se créa. L'éruption tua 57 personnes, environ 7 000 grands animaux sauvages (ours, wapitis et cerfs) et une estimation de douze millions de poissons. L'éruption détruisit ou endommagea 200 maisons, 24 kilomètres de voies ferrées et 300 kilomètres de routes.

Entre 1980 et 1986, l'activité continua avec la création d'un nouveau dôme dans cratère. Du 7 décembre 1989 au 6 janvier 1990 et du 5 novembre 1990 au 14 février 1991, le volcan entra en éruption en projetant de gros nuages de cendres.

jeudi 20 février 2014

Le Mont Saint Helens

Le mont Saint Helens est un stratovolcan actif situé dans le conté de Skamania dans l'État de Wastington dans la région pacifique, au Nord-Ouest des État-Unis. Il se situe à 154 kilomètres au sud de la ville de Seattle et à 85 kilomètre au nord-est de la ville de Portland. Le mont Saint Helens tire son nom d'un diplomate anglais portant le titre de Lord St Helens. Ce diplomate était un ami de l'explorateur George Vancouver qui fit une exploration de la zone à la fin du XVIIIe siècle. Le volcan, bien connu pour ses explosions relâchent des cendres volcaniques et des nuées ardentes, fait partie de la chaine des Cascasdes et de l'arc volcaniques des Cascasdes qui est un tronçon de la certains de feu du Pacifique comportant environ 160 volcans actifs.

Le mont Saint Helens est célèbre depuis son éruption catastrophique du 18 mai 1980 qui caussa la mort de 27 personnes tout en détruisant 250 maisons, 47 points, 24 kilomètres de voie ferrées, 300 kilomètres de routes et plus de 500 kilomètre carré de forêt. Un énorme glissement de terrain fit passer l'altitude du volcan de 2 950 à 2 540 mètres tout en déplaçant u volume de 2,3 km3 de matières. Le sommet fut replacé par un cratère en forme de fer de cheval d'une largeur de 1,5 kilomètre.

Comme pour la plupart des autres volcans de la chaîne montagneuse des Cascasdes, le Saint Helens est un cône éruptif constitué de lave durcie mélangées avec des cendres volcaniques et de la pierre ponce. La montagne comporte des couches de basalte et d'andésite au travers desquelles passent plusieurs dômes de laves constitués de dacite. Le plus grand de ces dômes du nom de Goart Rocks dôme formait le sommet d'avant 1980 avant d'être en partie détruis et remplacé par un plus petit.

mardi 18 février 2014

Les Glissements De Terrain

À la manière des nées ardentes, les glissement de terrain peuvent provoquer des avalanches meurtrière. Dans de rares as, c'est une grande partie ou la majorité du volcan qui se désagrège sous la pression de la lave. En 1980, mont Saint Helens a surpris les volcanologues de monde entier lorsque la moitié du volcan s'est disloquée. Certains scientifiques, se croyant à l'abri sur des collines environnantes, se sont fait piéger et ont péri dans la gigantesque nuée ardente qui a suivi.

Les Tsunamis

Les tsunamis peuvent être générés de multiples manières lors d'une éruption volcanique comme avec l'explosion d'un volcan sous-marin ou à fleur d'eau, la chute de parois ou de nuées ardentes dans la mer, l'effondrement du volcan sur lui-même mettant en contact direct l'eau avec le magma de la chambre magmatique, des mouvements de terrains lié à la vidange de la chambre magmatique, etc. En 1883, l'explosion du Krakatoa généra un tsunami qui, associé aux nuées ardentes, fit 36 000 victimes, en 1792 celle du mont Unzen en fit 15 000.

Les Séismes

Les séismes peuvent être provoqués à la suite de la vidange de le chambre magmatique lorsque le volcans s'effondre sur lui-même et forme une caldeira. Les multiples glissements des parois du volcan génèrent alors des séismes qui provoquent l'effondrement des bâtiments parfois fragilisés par des chutes de cendre volcanique.

Cendres Volcaniques

Expulsée par des panaches volcaniques, les cendres volcaniques peuvent retomber et recouvrir des régions entières sous une épaisseur de plusieurs mètres, provoquant la destruction des cultures et l'apparition de famines comme ce fut le cas après l'éruption de Laki de 1783 en Islande, l'effondrement des toits des habitations sur leurs occupants, la formation de lahars en cas de pluies, etc.

Prévision Éruptive

Les objectifs de la volcanologie sont de comprendre l'origine et le fonctionnement des volcans et des phénomènes assimilés afin d'établir un diagnostic sur les risques et les dangers encourus par les populations et les activités humaines. Les prévisions volcanologiques nécessitent la mise en œuvre d'instruments (la naissance de la volcanologie instrumentale date de 1980 lors de l'éruption du mont Saint Helens; le volcan fut entièrement instrumenté à cette époque) et le savoir de plusieurs disciplines scientifiques. Les connaissances actuelles ne permettent aujourd'hui que de prédire le type des éruptions, sans avoir en revanche, à plus de que quelques heures à l'avance, quand elles auront lieu, combien de temps elles dureront et surtout leurs importances (volume de lave, intensité des dégagements, etc).

De plus en plus, la tendance est à la surveillance en continu les volcans actifs réputés dangereux
à l'aide d'appareils télécommandés alimenté par piles solaires. À cet égard, l'équipement de Piton de ma Fournaise, à la Réunion, pourtant réputé non dangereux, est exemplaire. Les mesures sont transmises par télémétrie à l'observatoire et toutes les dilatations, les tremblements et les variations de température sont enregistrés.

Les sécurités civiles des pays touchés tentent alors de trouver les justes compromis entre les risques et les précautions inutiles. Dans bon nombre de cas, les autorités se sont montrées peu attentives. Il y eut cependant certains succès comme en 1991 pour l'éruption du Pinatubo où les experts ont convaincu le gouvernement philipin d'organiser l'évacuation de 300 000 personnes. Malgré 500 victimes, 15 000 vies ont ainsi pu être épargnées.